top of page

Une croissance urbaine qui ne répond pas aux enjeux du développement durable :

A : Constat

 

Le rapport Meadows : Limits to growth (1972), rédigé par des scientifiques du MIT (Université américaine), met en évidence  les limites environnementales de la croissance. Cette thèse a été vivement critiquée notamment par les pays du Sud qui y voyait un prétexte pour bloquer leur croissance et donc leur développement.

 

Au-delà de l'effet marketing, une ville durable serait économiquement et socialement viable mais aussi respectueuse de l'environnement. Le concept de développement durable vient du fait qu’une société doit répondre à ses besoins sans compromettre la capacité des générations futures (selon le Rapport Brundtland de 1987); il faut donc répondre à nos besoins en prenant en compte les trois piliers (économique, social et environnemental ) de forme égale. Si on ne respecte pas cette méthode les sociétés futures seront pénalisées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il se repose, sur trois dimensions :

- Une dimension économique: le développement durable suppose une croissance qui permette d'améliorer le niveau de vie des populations actuelles et futures.

- Une dimension sociale: Les progrès économiques doivent s'accompagner d'un développement humain qui permettent aux populations, notamment les plus défavorisées, d'accéder à l'éducation, la santé, de pouvoir vivre décemment dans un logement et d'avoir un emploi.

- Une dimension environnementale : cette croissance et ce développement humain doivent se faire en protégeant les ressources naturelles, la faune et la flore.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La soutenabilité de la croissance est la capacité de transmettre aux générations futures la possibilité d'assurer au minimum un bien-être égal à celui de la génération actuelle. La croissance est soutenable si nous sommes capables de compromettre les générations futures a un même niveau de bien-être ou un niveau supérieur que celui dont nous disposons. Ce niveau de bien-être dépend de plusieurs capitaux (physique, naturel, humain, institutionnel). Si ce stock est égal ou supérieur au stock de capital actuel, alors le développement est durable.

 

La Bolivie a signé le 24 octobre 2018 le "Cadre pour la complémentarité des Nations Unies pour bien vivre en Bolivie", un accord de relations entre le pays et l'organisme multilatéral pour la période de cinq ans allant de 2018 à 2022. De la même manière, le représentant des Nations Unies en Bolivie a déclaré, "le PNUD a pour objectif de faire progresser la mise en œuvre des objectifs de développement durable en Bolivie, dans le but de" bien vivre "et de" ne laisser personne derrière.", compris comme un paradigme qui valorise la vie, et qui cherche un équilibre avec soi-même et avec les autres, favorisant le respect et la coexistence de l’être humain avec la nature.

 

Le projet ‘Agenda 2030’’ est aussi mis en place en Bolivie en 2016, ayant comme priorité le respect des 17 objectifs du développement durable (annexe 6: 17 ODS). Selon le Coordinateur des Nations Unies en Bolivie pour le développement (PNUD), le modèle de développement que la Bolivie est en train de mettre en œuvre est approprié pour répondre au Programme 2030, mais il y a des défis importants qui sont négligés, plus précisément dans le secteur écologique. Les questions environnementales nécessitent toujours un engagement plus important de la part de l'État (contamination de l'eau, de l'air et du sol ; la gestion des déchets solides et des eaux usées ; et le traitement des eaux). À cause de ces négligences nous ne sommes pas encore sur la voie du développement durable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les besoins se font beaucoup plus sentir à Porongo en général.

A première vue, tout autour de la place principale les rues ne sont pas encore bitumées. (annexe 7, vidéo qui montre les roues défaites, difficiles à conduire) puis, nous avons le problème de la santé des habitants, la ville ne possède qu'un seul centre de santé, le centre de santé "San Juan Bautista" et, malheureusement, c'est un centre de premier niveau. C'est un simple centre de soin où il n’y a que 4 médecins (un généraliste, un pédiatre, un gynécologue et celui de télésanté) qui travaillent 24h/24 .Il ne dispose pas des services nécessaires pour faire face aux urgences, alors les cas plus complexes sont dérivés à Santa Cruz, où les habitants ont le risque de ne pas subvenir à leurs besoins et de mourir sur la route. D’après l’enquête réalisé sur le développement de la ville de Santa Cruz, beaucoup de personnes ont donnés ses opinions négatives  par rapport aux centres de santés (annexe 9)

Dans le secteur éducatif, la ville possède deux centres, cependant l’état des institutions est déplorable. Lorsque nous les avons visités, on a constaté le manque de moyens, ce qui complique l'apprentissage des élèves.

La mairie priorise la construction de nouveaux ponts et d’infrastructures routières au lieu de s’intéresser à l’amélioration des services de base comme l’éducation et la santé. De plus la ville possède de gros problèmes par rapport aux transports publics, comme on a déjà souligné. Selon notre enquête réalisée le trafic dans la zone est excessif et empêche les agriculteurs de pouvoir déplacer leurs produits correctement. Les arrêts de bus sont très dangereux et empêchent les personnes de se bouger, en plus, ils finissent leurs journées de travail trop tôt, par conséquent un grand nombre de personnes ne peuvent trouver un moyen de communication rapide pour rentrer chez eux s’ils travaillent à Porongo ou s’ils étudient à Santa Cruz de la Sierra (manque de transport en commun).

 

L'aspect social n’est pas le seul à ne pas répondre aux exigences d’une croissance durable, le pilier écologique est également très affecté. Le cordon écologique est situé du côté ouest de Santa Cruz, autour du fleuve Pirai. Ce cordon a été créé en 1983 après l’inondation de la ville de Santa Cruz. Il a pour fonction d’arrêter l’eau, les herbes et la boue. Sa deuxième fonction est d’absorber les puits de carbone toxiques qui sont expulsés par le parc automobile de la municipalité de Santa Cruz (40 % des gaz sont absorbés). Depuis l'urbanisation et de la construction d'infrastructures dans la ville de Porongo, en particulier dans l'Urubo, ce cordon écologique se détériore de plus en plus, augmentant ainsi le risque d'inondations et de pollution, qui menacent les habitants des deux côtés. La réserve aquifère se voit aussi affectée, 40% est située dans le parc national d'Amboró, l'un des centres écologiques les plus riches en biodiversité du monde, et la principale source d'eau qui nourrit le fleuve Piraí et les aquifères d'où il est extrait notre consommation quotidienne tant pour la ville de Porongo que pour celle de Santa Cruz de la Sierra. Ce parc se trouve en partie sur la municipalité de Porongo. Cependant, toute cette richesse naturelle est menacée par l'expansion de la frontière agricole.

Les déchets sont un autre défi face aux nouveaux développements. Ils les transportent à la décharge municipale de Santa Cruz ou de Porongo. Il faudra à moyens terme créer une usine de traitements de déchets.

dd.png
villes-durables-quelle-echelle.png
thumbnail_6ecfddf3-335f-4cef-8849-137fcf

Même si la ville de Porongo possède des zones captivantes sur le plan social, certains problèmes nous permettent également de dire que la ville ne respecte pas le pilier social du développement durable. Dès qu’on traverse le pont Foianini on arrive à l’Urubo où à première vue, on constate le manque d’organisation et de planification urbaine. Les mêmes propriétaires qui ont acheté des terres ont tracé leurs vastes propriétés et ont construit des lotissements, c’est la raison pour laquelle il n’existe pas de structure routière claire et efficace,de rues, d’avenues, d’intersections.

Les lotissements de la zone prévue était "'exclusive"; c'est-à-dire qui était réservé pour ceux qui avait les moyens économiques. Cependant, ce n’est pas le cas, maintenant on trouve des parcelles de terrain proposées pour les classes moyennes et populaires, grâce à des entreprises immobilières qui offrent des terres à bas prix. C’est le cas de TECHO (voir les croix noires sur la carte) lié au pouvoir politique qui a acheté des terres et déboisé des terrains, en plus il se situe sur des aquifères ou normalement on devrait pas permettre de construire. Mais jusqu’à ce jour ils ne construisent que des routes. Le capital immobilier augmente en déforestant.

 

Au niveau du transport public les trufis (taxi populaire) qui vont à l’Urubo ne mènent pas les travailleurs aux portes des lotissements, ils n’ont que deux arrêts fixes.

 

De 163 lotissements de l’Urubo, certaines (jusqu'à ce jour que 4, d'après Cinthia Asin, secrétaire de l'environnement et du développement durable de la gobernacion de Santa Cruz ) possèdent une licence environnementale (autorisation) et d'autres en voie de régularisation... Par conséquent, à partir de mai 2017, il a été décidé d’arrêter d’accorder des permis pour construire.

Différentes plates-formes environnementales comme "Colectivo Árbol", dirigé par Eliana Torrico (annexe 8), dénoncent les projets qui continuent à croitre.

 

Saguapac (coopérative qui distribue l’eau potable a Santa Cruz) fournit l’eau à une vingtaine des lotissements de l’Urubo. Les autres, obtiennent de l’eau par leurs propres systèmes : ils creusent des puits et extraient l’eau sans aucun traitement. Ces pratiques génèrent des dommages de pollution dans le sol. En plus, la coopérative n’a pas encore mis en place un système d’égout sanitaire. Bien qu’elle fournisse un service d’eau potable à un certain secteur. Il faut des infrastructures comme une station d’épuration pour le traitement des eaux usées.

Le manque d'égouts n'est pas exclusif à Urubó. La coopérative d’eau de Porongo n’a pas non plus mis en place ce service.

B: Porongo, un objectif d’écovillage urbain

Le mot écovillage est né de la fusion des termes écologie et village. L’expression écovillage a vu le jour lors du Sommet de la Terre à Rio de Janiero au Brésil en 1992, suite au rapport Brundtland de la Commission mondiale sur l’environnement. Il s’agit d’un terme largement utilisé pour représenter plusieurs modèles de communautés qui tentent d’intégrer un environnement social d’entraide ayant un faible impact sur l’écosystème. Pour y arriver, ils intègrent différents aspects comme les construction écologiques, la production verte, une énergie renouvelable, une agriculture auto suffisante et plus encore.

Porongo devrait se fixer certains objectifs pour devenir un ecovillage, même avec des moyens limités en devrait envisager sur cette voie: 

panneaux.jpg

Santa cruz a un rayonnement solaire très fort donc on pourrait utiliser de l'énergie solaire avec des panneaux photovoltaïques:

Vauban à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne)

Rénové à partir de 1996 selon les principes du développement durable énoncés lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992, ces bâtiments sont conçus pour consommer le moins d’énergie possible (voir ici l’usage de panneaux solaires).

Les vents en Santa Cruz pourrait être favorables pour la construction d'un petit parc éolien comme source d’énergie supplémentaire ou des petites installations individuelles

 

Chili: PARC ÉOLIEN D’EL TOQUI

 

eltoqui2.jpg

Objectif: diversifier l’alimentation électrique et fournir une énergie propre et renouvelable 

Bo01 à Västar Hamnen (centre de Malmö, Suède)

 Le système d’acheminement et de récupération des eaux

33.jpg

Maisons avec de règles de construction:

22.PNG

Douze maisons utilisant les règles de constructions et architecturales de neuf pays européens ont été construites pour comparer leurs performances. 

131028_ma5y9_piste_velo_vancouver_sn1250

Depuis plusieurs années, le vélo est devenu le mode de transport préféré des jeunes habitants.

-La ville a mis les moyens : près de 300 kilomètres de pistes cyclables. Il nous font donc créer des pistes cyclables.

 

Moins de voitures, plus de vélos 

Vancouver, Canada 

 

Une agriculture biologique, au service de l’environnement local

STOCKHOLM , Suède

L’agriculture_biologique.jpg

Objectifs: préserver les conditions foncières de la production agricole et de favoriser la demande en produits locaux.

Education et sensibilisation écologique et recyclage citoyen

 

Curitiba, Brésil « la ville la plus verte » 

curitiba.jpg

Là-bas, 90 % des habitants recyclent leurs déchets. France tv Info indique que « l’éducation à l’environnement » est intégrée aux programmes scolaires. Le but étant de sensibiliser les enfants pour qu’ils sensibilisent eux-mêmes leurs parents.

En plus d’autre stratégie, est le recyclage citoyen. D’après France tv Info, la ville donnerait la possibilité d’échanger des déchets contre des tickets de bus, des manuels scolaires et même de la nourriture. 

On peut s'orienter vers des constructions plus écologiques:

  • la conception : les plans d'une maison écolo doivent être réalisés en faisant en sorte que celle-ci soit en harmonie avec son environnement

  • les matériaux de construction : pour construire une maison écologique, on va privilégier l'utilisation de matériaux d'origine naturelle, recyclables ou de matériaux ne produisant pas d'énergie polluante

  • les équipements : ils doivent permettre de réduire la consommation d'énergie, en ayant recours à des systèmes alternatifs de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire.

Développer l'industrie bio et faire des produits derives du principal fruit produit dans la région (achachairu)

-jus 

-confitures

-patisserie au fruit 

-liqueur

-essayer de faire des concentrés du fruit pour l'industrie des sodas a base de fruits

el tunqui.jpg

Développer l'agriculture bio du café à grande échelle (industrialise les dérivés, liqueur,concentrées...)

arabica:principale espèce cultivée pour la production de café 

arabusta: hybride entre la variété de café arabica et robusta 

arabica.robusta.jpg

Centre d'incinération des déchets et récupération de l énergie possible 

Lille, France

Entree-site.jpg

Il permet d’incinérer avec récupération d’énergie 350 000 tonnes d’ordures ménagères non recyclables et d’encombrants broyés par an.

On pourrait le réaliser a une échelle beaucoup plus petite logiquement.

Station d’épuration des eaux résiduaires urbaines 

Les eaux usées suivent le chemin classique du dégrillage, puis d’un dessablage-dégraissage, d’une décantation primaire, d’un traitement biologique et d’une clarification. Elles sont ensuite désinfectées par le chlore avant rejet.

Chili:La Farfana 

usine-de-traitement-des-eaux-usees-La-Fa

Pour la récupération des espaces perdus il faut des efforts de reboisement permanents

Madagascar

reboisement-300x281.gif

Campagne de reboisement : 40 000 ha de terrains à reboiser chaque année

Développer un plan de mobilité urbaine :

Un plan stratégique basé sur les pratiques de planification existantes, qui prend en compte les principes d'intégration, de participation et d'évaluation pour répondre aux besoins de mobilité des personnes d'aujourd'hui et de demain pour une meilleure qualité de vie dans les villes et leurs environs. Un plan de mobilité urbaine durable vise à créer un système de transport urbain durable reposant sur : la garantie de l'accès de tous au lieu de travail et aux services, amélioration de la sécurité, réduction de la pollution, des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d'énergie, accroissement de l'efficacité et rentabilité du transport de passagers et de marchandises, rendre plus attrayant et améliorer la qualité de vie. 

 Le respect des Lois, comme la Loi PLUS

-Plan d'aménagement du territoire qui vise à réaliser l'utilisation et la gestion durable des ressources naturelles renouvelables. 

Fournir des emplois liés aux développement durable

 

 

comme ceux qui sont associés à L’ économie verte.

D'après le dictionnaire de l'environnement l'économie verte recouvre l’ensemble des activités économiques liées directement ou indirectement à la protection de l’environnement(gestion des ressources rares, les énergies renouvelables, le changement climatique, la prévention des risques, ou encore la gestion des déchets).

Proposition pour la construction de ponts :

 

 

Nous proposons de projeter un pont à chaque extrémité, desservant ainsi des voies de communication bénéficiant au sud, directement à la ville de Porongo, et au nord permettant un développement incluant la commune Belgica, ce qui permet d’alléger le trafic routier dans la Double via Warnes (Santa Cruz de la Sierra).

bottom of page